Le temps fut de la partie pour cette nouvelle journée de découverte de quelques beaux aspects de notre capitale.
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Le matin, la magnifique tour de la Porte de Hal nous livra tous ses secrets. Ultime vestige de la seconde enceinte fortifiée de Bruxelles, un des bâtiments historiques les plus emblématiques de notre capitale.
Derrière la façade blanche entièrement nettoyée de la Porte de Hal fraîchement restaurée, on découvre l'histoire du bâtiment et de son occupation à travers les siècles, mais également celle de la ville, de sa défense, de ses corporations, de son folklore, autant de facettes qui se révèlent étroitement liées les unes aux autres.
Parmi les pièces exposées, on peut admirer notamment plusieurs chefs-d'œuvre célèbres parmi lesquels des colliers de guilde, l'armure de parade de l'archiduc Albert, son cheval naturalisé ainsi que celui de son épouse l'infante Isabelle, le berceau dit “de Charles Quint” ou encore le tableau attribué à Anthonis Sallaert représentant l'infante Isabelle participant à la fête des arbalétriers au Sablon.
Depuis le chemin de ronde, au sommet de la tour “d'où jamais aucune flèche ne fut tirée”, nous avons eu une vue panoramique de la ville.
Après un dîner qui fit l'unanimité des convives, à bord du car un guide nous fit admirer de nombreuses bâtisses Art Déco au long de multiples rues, notamment jusqu'à “l'Altitude 100” et sa superbe église Saint-Augustin, unique édifice religieux bruxellois attaché au style Art Déco. Architecture très présente dans la commune.
Les courageux n'ont pas hésité à gravir les 162 marches du clocher pour y faire tinter les trois cloches de 700, 500 et 300 kg, mais surtout pour découvrir depuis ce point culminant, un panorama allant de St-Rombaut à Malines, jusqu'à la butte du lion de Waterloo, sites que malheureusement le ciel nous permit plus de deviner que de vraiment apercevoir.
En plus de son aspect hautement culturel, la journée devenait aussi un tantinet sportive !
La visite se poursuivit alors vers Molenbeek et son église Saint-Jean-Baptiste, une des trois églises en béton de Bruxelles, construite en quinze mois à partir de 1931 par l’architecte Joseph Diongre.
Ce dernier a respecté le plan traditionnel en croix latine mais a choisi de placer la tour-clocher de 56 m de haut en façade. Des arcs paraboliques confèrent ampleur et légèreté à la nef joliment éclairée par un ensemble unique de vitraux multicolores.
Et comme à l'accoutumée, la journée se termine par un verre que l'on peut qualifier sans crainte “de l'amitié”.