Au XVIième siècle, l’occupation espagnole valut à Nivelles de jouer le rôle de ville de garnison. De nombreux militaires vinrent s’y installer, accompagnés de leur famille.
Une communauté espagnole se constitua dans un faubourg de la ville. La partie intra-muros de ce quartier s’appelait déjà Saint Jacques, nom du saint protecteur de l’Espagne. Aux environs de l’an 1.420, on y trouvait un hôpital réservé aux pèlerins se rendant à Saint Jacques de Compostelle.
u VIIième siècle, Pépin le Vieux, maire du Palais du Roi Dagobert, céda à sa femme et à sa fille Gertrude, des terres sur la rive gauche de la Thines.
En 640, les deux femmes fondent une abbaye qui subsistera jusqu’en 1798. Gertrude, arrière-grand-tante de Charlemagne, en sera la première abbesse. Après sa mort en 659, son tombeau attirera une foule croissante de pèlerins.
La collégiale est une des rares églises romanes qui subsiste dans le style de l’époque. En levant les yeux vers la tourelle Sud, vous apercevrez le célèbre Jacquemart doré, Jean de Nivelles, qui frappe l’heure depuis 5 siècles.
Les rotatives automatiques impriment les journaux du Soir, du MAD, du Soir Mag, de Sud Presse et notamment les hebdomadaires du Groupe Vlan. Elle est située à Nivelles Sud.
Le Soir est le quotidien francophone le plus lu en Belgique après les titres régionaux du Groupe Sud Presse et avant le quotidien populaire La Dernière Heure. Il se présente comme progressiste et indépendant. Il est de tradition libérale et historiquement au centre de l’échiquier politique belge.
C'est le 17 décembre 1887 qu'eut lieu la première édition de ce quotidien gratuit fondé par Emile Rossel et deux collaborateurs. En 1921, le Soir s’installe Rue Royale.
Malgré les difficultés économiques, 4.600.000 Belges lisent un journal tous les jours. Rossel est le leader des médias d’information. 3.500 employés, 108 journalistes salariés. 495 millions de chiffre d’affaire, 10% de rentabilité.
La visite se termine en allant boire un verre dans le parc de la Dodaine. C’est le bourgmestre, Jean-Baptiste Dangoneau, qui a ordonné les travaux du parc, procurant ainsi de l’emploi aux pauvres pendant la période de famine à l’époque napoléonienne (en 1811).
Christine Dupaix-Moulin